Fronton, terre de bio-dynamie

Publié le 26 janvier 2018.

Le château La Colombière a accueilli à Villaudric 58 vignerons de France et d’Europe tous engagés en bio-dynamie. L’objectif : faire découvrir aux professionnels de la restauration leurs vins.

Le but du « vigneron bio-dynamique », au travers de sa culture spécifique de la vigne, est de produire un vin de haute qualité avec ses caractéristiques propres issues des éléments uniques qui forment le terroir de chaque domaine. Le vin en sera l’expression car ainsi les qualités et les particularités de ce terroir seront respectées. C’est cette philosophie de production singulière qu’ont choisi Diane et Philippe Cauvin en 2006. « Nous voulons comprendre les cycles de la vigne et les interactions entre le sol et la vigne et ainsi remettre le vigneron au cœur du vignoble, positionné comme seul décideur. » En accueillant sur leur domaine du château La Colombière l’animation organisée par le syndicat Biodyvin, dont ils sont membres, Diane et Philippe Cauvin voulaient mettre en lumière leur démarche, ainsi que sur l’appellation Fronton.

Précurseur d’un salon ?

Le syndicat est composé de vignerons travaillant l'intégralité de leur domaine en bio-dynamie.
Le syndicat est composé de vignerons travaillant l’intégralité de leur domaine en bio-dynamie.

58 vignerons de France et d’Europe engagés en bio-dynamie, se sont retrouvés et ont échangé sur leurs pratiques spécifiques dimanche 14 janvier 2018 à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de Biodyvin. Le lendemain, ils avaient invité les professionnels de la restauration (cavistes, sommeliers, restaurateurs) à découvrir leur éthique commune par le biais d’une journée de dégustation commentée. « C’est la première fois qu’une telle rencontre est organisée entre Bordeaux et Montpellier, annonce fièrement Diane Cauvin. Chaque vigneron avait convié des clients comme des prospects. Et ce sont au total plus de 300 personnes qui sont venues au domaine goûter nos vins et échanger. »

Cette journée, délibérément organisée loin des codes urbains, se voulait campagnarde et décontractée. De l’avis des participants, le pari est tenu !

Auteur de l’article : Marie-Laure Chabalier