Premier sourcing pour les opérateurs du bio

Publié le 1er décembre 2018

En plein essor de la consommation du bio, l’interprofession régionale Interbio Occitanie a réuni les opérateurs de l’amont et de l’aval de la filière dans le but de favoriser le référencement local.

Mardi 13 novembre, le Marché d’intérêt national de Toulouse, incontournable plateforme logistique aux ambitions affichées de développement de l’offre bio, a été le théâtre d’un salon réservé aux professionnels. Les détaillants d’Occitanie – magasins spécialisés, épiceries fines et primeurs – étaient invités à rencontrer 41 producteurs et transformateurs régionaux. Les stands illustraient à la fois la grande diversité et l’étendue complète de l’offre régionale bio  : fruits et légumes, viandes, fromages, miel, biscuits, céréales et légumineuses, charcuterie, conserves, confitures,… Gamme complète en Occitanie Parmi eux, Chez ce cher Serge (notre photo), biscuiterie toulousaine créée il y a 18 mois. Par sa présence, l’entreprise vise deux objectifs : bien sûr, rencontrer des clients potentiels, mais aussi rencontrer d’autres producteurs et transformateurs pour mieux connaître et évaluer l’offre. Autre stand : la maison Roux et ses macarons, préparés uniquement à base de sucre, blanc d’œuf et amande, fabriqués à Montpellier selon une recette languedocienne. Alain Roux, le gérant, est venu dans le but de rencontrer des opérateurs toulousains et dénicher de nouveaux points de vente. De même, la ferme Bretou, sur la commune d’Arrens-Gazost (65), a envoyé deux de ses trois associés dans l’optique de trouver de nouveaux débouchés.
Quelques minutes après le début de cette opération de sourcing, les producteurs ont déjà été mis en relation avec un restaurateur toulousain intéressé par des carcasses bovines et plats préparés bio en volumes suffisants. Une prise de contact de bonne augure pour la ferme Bretou, qui mène un projet source de plus-value et souhaite diversifier une partie
de son troupeau de Blondes d’Aquitaine en bœufs Angus. Quant à l’enseigne Tête d’ortie, de Montréjeau, la journée offrait l’occasion à Pierre Soileux de faire du lien avec ses clients actuels autour de ses extraits d’ortie cru et de sureau, des produits santé déjà bien implantés. Une approche qualitative Les visiteurs aussi affichaient leur satisfaction. Pendant une matinée, ils ont eu sous la main un grand nombre et un large panel de fournisseurs potentiels. Contrairement au temps des premiers magasins bio, l’offre s’est tellement développée que les magasins ne
disposent plus de rayonnage suffisant pour contenir toutes les références disponibles.

Auteur de l’article : Marie-Laure Chabalier