FDCuma : la Haute-Garonne se rapproche un peu plus de l’Ariège

Publié le 13 janvier 2020

C’est à Saleich que la Fédération des Cuma de la Haute-Garonne avait réuni ses adhérents pour son assemblée générale.

À la tribune, Bernard Tressol (président de la FRCuma), Georges Azam (1er vice-président de la FDCuma 31), Magali Laporte (directrice), Mathieu Solle (président), Jean-Paul Roumagnac (2ème vice-président) et Jean-Luc Abadie (secrétaire).

Il y avait beaucoup de monde, le 17 décembre, pour l’assemblée générale de la FDCuma. De nombreux sujets ont été évoqués : les rapports d’activité et financier, le renouvellement des administrateurs, l’arrivée de nouveaux salariés, la modification des statuts, etc.

État des lieux

Retour sur les faits marquants de 2019. Ce sont ainsi 148 cuma qui ont adhéré à la fédération départementale, soit 3420 adhérents au total. En France, on estime à près de 254 000 le nombre de matériels en cuma. Parmi les équipements emblématiques figurent en premières places les épandeurs à fumier et tonnes à lisier (16 700 matériels), les semoirs à céréales et monograines (14 945) ou encore les déchaumeurs (10 770). Le parc des machines en cuma en Haute-Garonne et Ariège compte pour sa part 2450 matériels. Le classement change quelque peu, avec les outils de travail du sol (346), les matériels de fenaison (308), le désherbage mécanique (244), puis les épandeurs de fumier et tonnes à lisier (173).

Le chiffre d’affaires (CA) au niveau départemental s’élève par ailleurs à 4,1 millions d’euros (contre 4,8 millions d’euros en 2018). Le montant du CA moyen par cuma est quant à lui de 31 500 euros (32 000 euros en 2018), avec des disparités fortes au niveau des territoires.

Quid des investissements ? Le montant total s’élève à 3,6 millions d’euros en 2019 (3,7 M€ en 2018). Les cuma ont ainsi investi en moyenne 30 577 euros. Un chiffre à la baisse, il était de 56 000 euros en 2018. À vrai dire, les cuma ont acheté des matériels moins coûteux. Lesquels ont pu être subventionnés, pour un montant total 2019 de 41 707 €. Ce sont très exactement 587 adhérents qui ont pu obtenir des financements auprès du Département, de la Région ainsi que du fonds Feader. Notons que le Comminges représente à lui seul 46% du montant global des subventions accordées.

Matthieu Solle passe la main

Voilà pour l’état des lieux. Cette assemblée générale a également été l’occasion de réaffirmer la place de l’Ariège dans le territoire d’action de la FDCuma. De nouveaux cantons ont ainsi vu le jour, à savoir « Nord toulousain et Lauragais », le « Comminges », ainsi que « L’Ariège et la vallée du Volvestre ». L’année 2020 devrait voir la fusion des deux structures. Mais cette évolution inscrite dans les statuts marque un premier pas réglementaire.

Toute AG est aussi l’occasion de renouveler ses administrateurs. Le président Mathieu Solle, candidat sortant, a fait le choix de ne pas se représenter. Pour lui, le bilan de ses 4 années de présidence est positif. Ce fut également un vrai plaisir. « Nous sommes arrivés à développer et sécuriser le budget de la fédération des cuma. Sur ces 4 ans, deux partenariats majeurs ont été signés, avec Groupama et le Crédit agricole, qui ont permis de faire économiser aux cuma près de 80 000 euros. Je finis cette présidence avec une convention signée avec la Chambre d’agriculture de la Haute-Garonne », a-t-il notamment relaté. Un nouveau président sera donc élu lors d’un prochain conseil d’administration qui doit se dérouler à la mi-janvier.

A.T.

Auteur de l’article : Aurélien Tournier

Journaliste.