Des éleveurs formés à la prise de parole

Publié le 29 septembre 2018

Éléments de langage, arguments, données chiffrées,… Interbev Occitanie a formé jeudi 20 septembre des professionnels de l’élevage à valoriser leur métier de la fourche à la fourchette.
Ils sont 7, cinq éleveurs et deux techniciens d’associations d’éleveurs de Haute-Garonne et des départements voisins. En ce jeudi du mois de septembre, ils ont choisi de consacrer une journée pour se former à la prise de parole positive basée sur leur propre expérience et leurs bonnes pratiques. Comment se présenter, quels arguments mettre en avant, quelles réactions adopter face aux critiques, quelle posture prendre,… le programme de la journée est dense. L’après-midi, la diffusion de films à charge contre l’élevage est suivie de faux plateaux télévisés au cours desquels les éleveurs participent à une table-ronde. Ces mises en situation face à la caméra permettent de mettre en application les techniques énoncées le matin. Rassurer et informer Pour Géraldine Pujos, chargée de mission pour Interbev Occitanie, à l’origine de cette initiative, l’objectif de la journée est clair : « dans un contexte où l’élevage est décrié, l’idée est de donner aux éleveurs les outils et les clés pour répondre et être dans le dialogue sans rentrer dans le jeu de nos détracteurs ». Pour cela, l’idée première est que les éleveurs puissent rassurer et informer le grand public sur la réalité de l’élevage en France et le thème de la protection animale en utilisant des arguments techniques, pratiques et personnels. « L’interprofession promeut la transparence et entend montrer la réalité des élevages. Les éleveurs doivent être prêts et, si besoin, formés pour être à l’aise avec les questions posées lors des échanges avec le grand public ou les médias. » Les chiffres et les éléments de langage fournis ce jour-là servent à appuyer le discours des stagiaires de la formation sur les valeurs de la filière. À l’issue, ils seront capables d’apporter des réponses simples et pédagogiques en utilisant un vocabulaire grand public.

Auteur de l’article : Marie-Laure Chabalier