Le constat de gestation améliore la marge brute

Publié le 21 juillet 2020

Des brebis à jeun, une opération réalisée 45 jours après le retrait des béliers et un opérateur expérimenté : telles sont les conditions à respecter pour que le constat de gestation soit fiable.

Pour les mises à la reproduction du début du printemps au milieu de l’été, cette technique est devenue incontournable. Avec un taux de fertilité de 80%, le constat de gestation sans dénombrement du nombre d’agneaux améliore la marge brute de 7,70 € par brebis mise à la reproduction en prenant en compte un coût de 1 € pour la prestation.

Moins de concentré

Cet écart est essentiellement lié à une augmentation de la productivité numérique du fait d’une remise en lutte rapide des brebis vides et à une moindre consommation de fourrage et de concentré des improductives. Avec un taux de fertilité plus faible, l’intérêt de cette technique est encore plus important. Le dénombrement et la séparation des brebis par taille de portée au cours du dernier mois de gestation permettent une augmentation de la marge brute de 1 € supplémentaire par brebis luttée grâce à des économies de concentré. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la fiche technique « le constat de gestation, une technique pour améliorer le résultat économique » sur ciirpo.idele.fr.

Laurence Sagot, Institut de l’Élevage/CIIRPO

Auteur de l’article : Rédaction Tup 31