Les MFR vantent leur singularité

Publié le 27 avril 2019

Toulouse a accueilli le congrès national des Maisons familiales et rurales (MFR) vendredi 5 avril.

Près de 2.000 personnes se sont retrouvées pour échanger autour du thème «20 ans après, que sont-ils devenus ?». Ce congrès faisait en effet écho à une précédente édition organisée dans la ville rose voilà deux décennies. Le devenir des jeunes passés en maison familiale et rurale a servi de fil rouge pendant les deux jours de l’évènement. MFR et OpinionWay ont dévoilé les résultats d’un sondage réalisé auprès d’un échantillon de jeunes français diplômés d’un Bac pro et de jeunes diplômés d’un Bac pro en MFR.

Alors que la réforme du lycée professionnel est annoncée pour la rentrée scolaire prochaine, le sondage MFR/OpinionWay apporte un regard nouveau sur l’impact des Bac pro des lycées professionnels ou des MFR sur la réussite des jeunes. Quel est l’impact de l’approche éducative du lycée professionnel et des Maisons familiales rurales sur la réussite et l’épanouissement des jeunes diplômés de Bac professionnel ? Quels souvenirs gardent-ils de leur formation ? Sont-ils satisfaits de leur formation ? Quels aspects de leur scolarité les ont marqués ? Pour quelles
raisons ? Qu’ont-ils apprécié ? Quel impact de la formation sur leur vie
d’aujourd’hui ? Autant de questions auxquelles le questionnaire apporte
des réponses.

Odile Dejean, présidente régionale des MFR en Occitanie (à g.) s’est vue remettre des mains de Sylvia Pinel, ancienne ministre et députée du Tarn-et-Garonne, la médaille d’officier du mérite agricole.

Plusieurs enseignements peuvent être tirés de l’enquête : alors qu’on parle peu de la voie professionnelle en France bien qu’elle représente environ 40% des lycéens, le sondage vient contrebalancer une vision où elle n’a toujours bonne presse. Une forte majorité de lycéens professionnels gardent un excellent souvenir de leur scolarité. L’ambiance du lycée ou de la MFR, l’encadrement des enseignants, l’alternance (pour les MFR) en sont les trois principales raisons.

Plus de 90% expriment leur satisfaction suite à leur formation alors qu’ils ne portaient pas forcément un regard positif sur l’école avant de commencer le Bac pro.

Auteur de l’article : Marie-Laure Chabalier