Produire de la volaille contractualisée, sécurisée et durable

Publié le 11 février 2019

Euralis volailles ambitionne de passer d’une production de six à neuf millions de volailles en quatre. Pour y parvenir, la coopérative lance un plan de développement, dont les contours ont été dévoilés à Sepx mardi 29 janvier.

En réponse à la forte demande des consommateurs soucieux de bénéficier d’une alimentation de qualité et locale, la production cherche à s’adapter. François Lacome, président d’Euralis volailles l’assure : « Quand le consommateur ne voit que par le ‘‘Sans’’, sans OGM, sans antibiotique, sans colorant de synthèse, la volaille Label rouge a un bel avenir devant elle. » Dans un contexte où 72 % des poulets entiers sont vendus sous label rouge et que les achats de poulets bio connaissent une progression à deux chiffres, Euralis volailles cherche donc à proposer aux agriculteurs des débouchés à forte valeur ajoutée et à sécuriser leur revenu. Pour l’heure, 190 éleveurs
travaillent avec la coopérative, sur les bâtiments de 840 m² de surface en
moyenne. L’objectif de croissance affiché de 50 % en quatre ans de l’activité
volailles de qualité correspond à 100 nouveaux projets. Pour y parvenir,
Euralis volailles travaille en aval avec plusieurs partenaires dont Fermiers du Sud-Ouest, présent ce jour-là à Sepx. Opérant sur le marché français et export, le groupe abat 120.000 volailles chaque semaine sur le site de Samatan (Gers). « Nous avons toujours des besoins supplémentaires, actuellement de l’ordre de 10.000 à 30.000 volailles de façon hebdomadaire», annonce Nicolas Villacampa, directeur commercial chez Fermiers du Sud-Ouest. En parallèle, un planning en bio vient de démarrer, sur des volumes avoisinant les 4.000 bêtes par semaine.

Auteur de l’article : Marie-Laure Chabalier