« Sud-Ouest France » ouvre de nouveaux marchés

Publié le 2 décembre 2012

Vincent Labarthe, vice-président Conseil Régional Midi-Pyrénées en charge de l’agriculture, aura fait, un à un, tous les départements de la région. Le 29 novembre dernier, il faisait étape à Toulouse où il présentait la Bannière « Sud-Ouest France » aux entreprises agroalimentaires et aux producteurs de Haute-Garonne, aux côtés du Président de la Chambre d’Agriculture 31, Yvon Parayre.

Arme de communication massive

La bannière « Sud-Ouest France » a été lancée le 14 février dernier, par les Régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. Pour ces deux Régions, dont le secteur agro-alimentaire est le premier employeur et qui comptent un grand nombre de produits sous signes officiels de qualité, cette démarche a pour objectif de fédérer les entreprises régionales autour d’un identifiant commun, pour disposer d’une véritable puissance de communication et ainsi d’améliorer le résultat économique en renforçant leur positionnement, notamment sur les marchés étrangers. « En 2013, on retrouvera les produits « Sud-Ouest France » sur de nombreuses manifestations, salons, rencontres destinées au grand public ou aux professionnels », déclarait Vincent Labarthe. « Dorénavant, cette bannière portera haut et fort les couleurs des entreprises et des produits des deux régions sur leurs marchés, en France et à l’étranger. » Pour adhérer à la bannière « Sud-Ouest France » ou à sa déclinaison bio, « Bio Sud-Ouest France », chaque producteur, chaque entreprise, devra respecter un cahier des charges précis pour ses produits, qui fera l’objet d’un plan de contrôle spécifique. Les différents cahiers des charges ont été élaborés en accord avec les objectifs des acteurs économiques. Ils synthétisent les enjeux de toutes les filières représentées, dans le respect des différentes identités. Pour en prendre connaissance, il vous suffit d’ouvrir un compte sur le site Internet www.sudouestfrance.fr.

« Ce n’est pas une marque, il n’y a pas d’étiquetage sur les produits », insistait Vincent Labarthe. « Même si cela est l’objectif final de la démarche, la Bannière « Sud-Ouest France » est un visuel dynamique et facilement reconnaissable, qui accompagnera les opérations de promotion que nous organiserons. C’est l’expression d’un esprit ou d’un parfum authentiquement et naturellement Sud-Ouest, qui porte l’image d’un produit de haute qualité gustative et sanitaire. »

Chine, un marché de niche de 65 millions de consommateurs

Vincent Labarthe est rentré depuis peu de Wuhan, ville de 11 millions d’habitans située dans le centre de la Chine. Le 1er novembre dernier, il y signait, en compagnie de son homologue d’Aquitaine, Jean-Pierre Raynaud, un contrat de coopération avec le District de Dongxihu, pour la mise en place d’une Zone sous Douane « Sud-Ouest France », dédiée aux vins et produits agroalimentaires. Projet porté dans le cadre de la nouvelle bannière Sud-Ouest France, cette zone sous douane devrait être un point d’ancrage pour les entreprises des deux régions, pour se déployer sur le marché du centre Chine. « Il y a un marché en pleine explosion qu’il ne faut pas rater », poursuivait Vincent Labarthe. « Pour les chinois, la qualité sanitaire est presque aussi importante que le goût du produit lui-même. Et en cela, la France figure en tête des pays qui répondent à ces attentes. Les classes supérieures chinoises sont très demandeuses de produits de chez nous. Or on estime ce marché à 65 millions de personnes… » Si les vins de Bordeaux sont archi connus là-bas, l’image du Sud-Ouest reste encore à construire et à développer. D’où ce partenariat, qui permettra aux vins agréés Sud Ouest France de trouver des débouchés privilégiés auprès des importateurs chinois, mais aussi la création à Wuhan de la première « Maison Sud-Ouest France ». Cet espace de promotion et de vente, dédié exclusivement aux produits du Sud-Ouest, doit ouvrir ses portes à la fin du premier semestre 2013. Il devrait être le pilote d’un déploiement ultérieur sur d’autres marchés importants du centre Chine, notamment Shanghai et Chengdu.

Auteur de l’article : Sébastien Garcia