L’outil ultime en terrain trempé ?

Publié le 20 juin 2014

Chez les frères Koziol, les quads, on connaît. Cela fait en effet une vingtaine d’années qu’ils en utilisent sur leur exploitation de polyculture-élevage laitier (270.000 l. de quotas), à Poucharramet. Des 250 cc du 1er engin qu’ils ont acheté, François et Patrick Koziol sont progressivement montés en gamme jusqu’au Polaris 850, acquis il y a 3 ans chez Quad Agency à Martres-Tolosane. Un achat qu’ils ne regrettent absolument pas, surtout depuis qu’ils y ont greffé un système de chenilles.

Un engin « plaisir » qui sait tout faire

Avec 200 ha, le quad des frères Koziol ne chôme pas. Surveillance des troupeaux, parcours de clôtures, épandage d’engrais, pulvérisation, déplacement de l’irrigation, transport de bois, …, il est de toutes les sorties. Et dans la bonne humeur… François ne le nie pas : « Si le quad nous rend de très nombreux services sur l’exploitation, le côté plaisir a tout de même beaucoup joué dans la décision d’achat. » Mais n’allez pas croire qu’ils se sont uniquement offert un beau jouet pour grandes personnes. Le quad, notamment le dernier en date, leur a littéralement sauvé la mise, cette année. « Avec le printemps très pluvieux que nous avons connu, il était impossible de rentrer dans les parcelles, même avec un petit tracteur », résume François. « Déjà, l’an passé, nous avions essayé de trouver une solution pour travailler dans des sols détrempés. L’idée d’acheter une dameuse nous avait bien effleurés, mais l’investissement aurait été beaucoup trop lourd et la machine trop puissante, pour une utilisation très ponctuelle. »

Ils pensent alors à un système de chenilles à monter sur leur quad. Polaris propose en effet cette option dans son catalogue. À leur étonnement, les frères Koziol réalisent que ce système combiné est très rare. « Nous en avons trouvé un, utilisé en agriculture, du côté de Poitiers, mais c’est tout », poursuit François. « Finalement, c’est une visite à Luchon qui nous a convaincus. Le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) venait d’équiper le même modèle que le nôtre, pour remplacer leur motoneige. Ils en étaient enchantés. Que ce soit en stabilité, en maniabilité, en sécurité, ils nous disaient qu’il n’y a pas mieux. Rien ne l’arrête. Alors quand on vu qu’on repartait sur une année pluvieuse, on s’est lancés. »

Un équipement spécialisé vite amorti

Clients de Quad Agency depuis plusieurs années, c’est tout naturellement là que François et Patrick Koziol se sont adressés, d’autant que c’est cette même société qui avait équipé le PGHM. Quitte à investir, les agriculteurs ont décidé d’aller jusqu’au bout du concept. En plus des chenilles (7.000 € HT), ils ont ainsi acheté une remorque (6.500 € HT), un épandeur Vicon de 800 l., à rampe de 18 m. et équipé d’un DPAE couplé à un GPS (4.800 € HT) et un pulvérisateur (4.500 € HT). Si l’investissement n’est pas anodin, quand on ajoute les 14.000 € HT du quad, cela n’a pas freiné les deux frères qui avaient déjà une idée en tête pour l’amortir rapidement. « Comme nous avons tous les deux le Certi-Phyto, nous avons lancé une activité de prestation de service, mais seulement en épandage d’engrais », explique François. Avec la météo et l’état des parcelles dans le secteur, la réponse a été bien au-delà de leurs prévisions. Ils ont dû refuser des demandes, tellement ils étaient sollicités. En une campagne et presque 700 ha travaillés, ils ont ainsi couvert les ¾ de l’investissement dans ces accessoires… « Cet outil est fabuleux et devrait donner des idées aux collègues du coin », s’enthousiasme François. « Là où, même à pied, on avait du mal à passer, le quad à chenille travaille sans souci, sans endommager le sol, ni laisser de marques. Que ce soit pour nous, comme pour les agriculteurs chez qui nous sommes allés, je ne sais pas comment on aurait fait sans cet engin. »

L’installation des chenilles et de l’équipement derrière nécessite une petite demi-journée et peut se faire seul, même si c’est plus facile à deux. Outre le montage, certains réglages et ajustements doivent être faits, impérativement sur sol plat, notamment au niveau du parallélisme et du calage des roues. « Mais cela n’a rien de compliqué », conclut François. « Et le résultat vaut vraiment le temps qu’on y passe. Je ne souhaite pas connaître trop d’années comme les 2 dernières. Mais si la météo venait à se gâter de nouveau, je sais que je pourrai quand même travailler. C’est une sacrée tranquillité d’esprit. »

Polaris Sportsman XPS 850

Un costaud à toute épreuve

Moteur bicylindre 4T de 850 cc à injection directe de 70 cv, des « vraies » suspensions triangulaires indépendantes qui l’ont fait surnommer « le canapé » par ses utilisateurs, un châssis d’une robustesse à toute épreuve, une capacité d’attelage de 800 kg, …, le Polaris 850 ne rigole pas.

François et Patrick Koziol ne regrettent pas leur investissement.
François et Patrick Koziol ne regrettent pas leur investissement.

Si les frères Koziol possédaient le même en 800cc auparavant, c’est la Direction Assistée qui les a incités à passer au dernier modèle de la marque américaine. « Avec les 350 du quad et les 120 kg de la remorque, la direction assistée du 850 XPS nous a changé la vie », sourit François. « Il est maintenant d’une aisance d’utilisation et d’une maniabilité fabuleuses. » Côté fiabilité, même sérénité : un entretien courant mais régulier suffit à le faire durer. En 3 ans, les 2 agriculteurs n’ont pas eu le moindre souci mécanique. « Il faut toutefois faire attention avec les chenilles », avertit François. « Je les nettoie systématiquement au karcher après chaque sortie. Il faut absolument éviter que la boue sèche dans les chenilles, sous peine de dégâts importants, ou que de l’engrais y reste collé et corrode les éléments. »

Pour finir, la garantie constructeur de 2 ans et la réactivité du SAV de Quad Agency achève de tranquilliser les utilisateurs de ce Polaris. « Certes, il y a moins cher », terminent-ils. « Mais tous les professionnels qui ont tenté l’expérience bas ou moyenne gamme sont vite revenus à ce genre de matériel. La fiabilité, le confort et l’efficacité de cet engin justifient clairement la dépense. »

Auteur de l’article : Sébastien Garcia