Les semences au cœur des débats

Publié le 11 mars 2019

La filière semence continue sur la voie de l’excellence : la France se place premier pays producteur européen et premier pays exportateur mondial. Malgré ces résultats que beaucoup pourraient lui envier, cette filière se trouve au cœur des débats. Le Gnis, interprofession des semences, entend être un interlocuteur de choix. Avec 17.000 emplois en France et particulièrement dans le Sud-Ouest, 255 entreprises de production, 18.000 agriculteurs-multiplicateurs dont 3526 en Occitanie, la filière semencière conjugue performance et efficacité. Au cœur de cette réussite, l’innovation et la recherche mobilisent les énergies et les budgets : les entreprises investissent en moyenne 13% de leur chiffre d’affaires dans ces domaines, ce qui représente un effort financier conséquent, digne des industries pharmaceutiques.

Dans ce contexte, le Sud-Ouest présente de multiples atouts. Pour n’en citer que quelques-uns, son terroir offre des conditions pédoclimatiques exceptionnelles ; les productions de semences de maïs, tournesol, colza, betteraves et potagères affichent une haute valeur ajoutée. Le territoire dispose aussi d’outils (usines, laboratoires, équipements) performants. En réponse aux attentes des consommateurs, l’Occitanie se positionne aussi sur la multiplication de semences AB. Les perspectives de progression sont encourageantes : d’après Régis Boisseau, délégué régional du Gnis, « ce sont aujourd’hui plutôt des agriculteurs bio qui se mettent à faire de la semence. » Une diversification qui à la fois structure l’exploitation en sécurisant le revenu et augmente la diversité des producteurs. Pourtant, l’offre arrive tout juste à répondre à la demande. « Nous observons une zone de tension pour approvisionner. Les semenciers doivent anticiper à 10 ans pour mettre au point une variété quand les agriculteurs fonctionnent sur des pas de temps plus courts, d’un à deux ans dans le cas de conversion ».

La filière semence continue sur la voie de l’excellence : la France se place premier pays producteur européen et premier pays exportateur mondial. Malgré ces résultats que beaucoup pourraient lui envier, cette filière se trouve au cœur des débats. Le Gnis, interprofession des semences, entend être un interlocuteur de choix. Avec 17.000 emplois en France et particulièrement dans le Sud-Ouest, 255 entreprises de production, 18.000 agriculteurs-multiplicateurs dont 3526 en Occitanie, la filière semencière conjugue performance et efficacité. Au cœur de cette réussite, l’innovation et la recherche mobilisent les énergies et les budgets : les entreprises investissent en moyenne 13% de leur chiffre d’affaires dans ces domaines, ce qui représente un effort financier conséquent, digne des industries pharmaceutiques. Dans ce contexte, le Sud-Ouest présente de multiples atouts. Pour n’en citer que quelques-uns, son terroir offre des conditions pédoclimatiques exceptionnelles ; les productions de semences de maïs, tournesol, colza, betteraves et potagères affichent une haute valeur ajoutée. Le territoire dispose aussi d’outils (usines, laboratoires, équipements) performants. En réponse aux attentes des consommateurs, l’Occitanie se positionne aussi sur la multiplication de semences AB. Les perspectives de progression sont encourageantes : d’après Régis Boisseau, délégué régional du Gnis, « ce sont aujourd’hui plutôt des agriculteurs bio qui se mettent à faire de la semence. » Une diversification qui à la fois structure l’exploitation en sécurisant le revenu et augmente la diversité des producteurs. Pourtant, l’offre arrive tout juste à répondre à la demande. « Nous observons une zone de tension pour approvisionner. Les semenciers doivent anticiper à 10 ans pour mettre au point une variété quand les agriculteurs fonctionnent sur des pas de temps plus courts, d’un à deux ans dans le cas de conversion ».

Évolution

Dans cet environnement en pleine évolution, le Gnis adapte son positionnement. Jusqu’à présent, il dialoguait essentiellement avec toutes les parties prenantes de la filière. A présent, l’interprofession se tourne en plus vers la société civile pour écouter les attentes des consommateurs. Ainsi, une réflexion est en cours pour modifier la gouvernance de l’interprofession à partir de 2020 pour y associer les consommateurs. De plus, elle pousse pour développer une offre variétale adaptée à l’agriculture biologique et la faire connaître.

Auteur de l’article : Marie-Laure Chabalier