Fruits et légumes : stop aux ventes sauvages

Publié le 25 février 2018.

Depuis plusieurs années, à partir du mois de novembre, des vendeurs étrangers ou français s’installent pour vendre des fruits et légumes sur le domaine public et de plus en plus sur le domaine privé (parking de station-service, magasin de jardinage, boulangerie,…) notamment en Occitanie.

180215-ventes-sauvages-intSi les agrumes constituent la majorité des ventes en hiver, les fraises, courgettes et autres nectarines ne vont pas tarder à arriver et pénaliser les ventes des producteurs français. Les professionnels de la filière fruits et légumes, qui œuvrent au quotidien pour satisfaire les attentes des consommateurs, s’inquiètent de ce phénomène.Jeudi 15 février, ils ont mobilisé, à Toulouse au Grand marché, l’ensemble des concernés par la question. Producteurs, importateurs, expéditeurs, grossistes,primeurs, consommateurs, administration et services de contrôle se sont réunis autour d’un petit-déjeuner débat sur le boycott des ventes sauvages.Ces ventes, considérées comme des ventes au déballage, devraient garder un caractère exceptionnel. Or, elles se sont transformées en pratiques courantes.Sous couvert d’un dispositif juridique flou, des vendeurs peu scrupuleux ont développé une activité qui n’a plus rien à voir avec l’esprit originel de la loi. Le nombre de points de vente se multiplie, au gré des contrôles trop peu nombreux et des sanctions encourues guère dissuasives. Les demandes de la filière pour des contrôles plus nombreux et un encadrement législatif de ces pratiques ne sont que peu écoutées.

Auteur de l’article : Marie-Laure Chabalier