Quand les imprévus pleuvent !

Publié le 20 juin 2018

Il y a des jours voire des semaines où tout va de travers, où les imprévus pleuvent ! Il semble que le monde entier se ligue contre nous…
Matériel qui casse quand on en a le plus besoin, pluie incessante alors qu’il faut semer, arnaque à la carte bleue, problèmes électriques, panne, retards à cause de bouchons, imprévus liés aux activités des enfants etc.
Et en général, la règle de l’emm…  maximum fait qu’on les cumule ! Certes, le métier d’agriculteur est parmi ceux qui permettent d’accéder assez rapidement à une forme de sagesse : acceptation des caprices de la nature, endurance morale et physique, débrouillardise et créativité pour tout ce qui est matériel, capacité à garder la tête froide et les pieds sur terre ! Mais parfois on aimerait quand même que tout roule comme sur des roulettes ! Pour ceux qui ne sont pas encore rodés ou qui veulent encore améliorer leur gestion des imprévus, voire devenir des maîtres Zen que plus grand-chose ne déstabilise, voici quelques conseils !

Règle n° 1 : vous n’êtes pas victime d’une machination !

Même si l’on sait que la vie est un changement perpétuel avec ses hauts et ses bas, les imprévus négatifs (car les imprévus positifs sont aussi nombreux mais on a plus l’habitude de remarquer les trains en retard que les trains à l’heure !), déplaisent, semblent ne pas avoir toujours un sens, mais par nature, ils sont temporaires. Donc, non, vous n’êtes pas victime d’une machination, et oui cela peut arriver à tout le monde ! Sans doute avez-vous remarqué que lors de ces périodes où nous avons moins le moral et/ou la forme, où les événements négatifs pleuvent, notre regard sur la vie peut virer au gris, comme si nous portions des verres teintés sur les yeux : du coup, nous avons tendance à voir ce qui ne va pas et moins ce qui va. S’obliger à changer la « teinte » de notre regard, éprouver, exprimer de la gratitude pour tout ce qui va bien, va nous aider à relativiser et à porter davantage notre attention sur ce qui est positif.

Règle n°2 : se calmer et résoudre les problèmes les uns après les autres !

Quand il survient, l’imprévu provoque généralement en nous une réaction d’autodéfense. Le premier réflexe est en effet de se protéger. Le risque est alors de réagir trop violemment et de manière excessive par rapport à la situation (colère, amertume, victimisation…) et à ses conséquences réelles. Un tel débordement de stress n’aide en rien. Alors plutôt que de gaspiller son temps à maugréer sur la faute-à-qui, à quoi, autant accepter d’emblée que l’instant présent est simplement alourdi par une situation inattendue à gérer (acceptation du fait) et concentrer son énergie dessus…bref réfléchir aux solutions et agir. La première chose à faire est donc de se calmer et d’essayer de considérer ce qui arrive de façon neutre. Ne tombez pas dans le découragement avec la question « Comment vais-je faire? » mais demandez-vous plutôt : « Où vais-je trouver la solution ? Le problème est-il si urgent ? Si important ? (ou comment puis-je améliorer la gestion de mon temps). Puis-je en déléguer sa résolution ? Qui peut m’aider ? À qui puis-je en parler ?
Quelle est la meilleure chose à faire objectivement … ? Comment faire autrement ?…». Ce qui ne dépend pas de nous ne mérite pas qu’on y perde trop d’énergie. Si les problèmes se cumulent, résolvez les problèmes un à un, toujours calmement, méthodiquement ! En cas d’imprévu positif déstabilisant (proposition inespérée, opportunité, rendez-vous…) : là encore, tentez de garder votre calme et de réfléchir à ce qu’il y a de mieux à faire.

« Un esprit serein nous fait plus riche qu’une couronne ». Robert Greene

Règle n° 3 : demander de l’aide, parler… aux bonnes personnes

Ne pas être redevable, ne pas montrer de faiblesse, craindre le refus, craindre de déranger… il y a tellement de raisons pour lesquelles nous avons du mal à demander de l’aide ! Or nous oublions que dans notre entourage, la plupart des gens sont ravis d’être sollicités. Demander de l’aide ou parler de ses problèmes à quelqu’un c’est une marque de confiance, cela montre que votre interlocuteur est important pour vous.

Auteur de l’article : Nadège Bellot des Minières