De meilleures conditions sanitaires grâce à un pilotage global de l’exploitation

Publié le 15 décembre 2017.

S’inspirant du réseau Dephyferme pour les grandes cultures, le GDS 31 a initié cette année un réseau de fermes-pilotes dans le cadre du plan Ecoantibio. L’un des objectifs est de former les éleveurs à la prescription raisonnée des antibiotiques, dont l’utilisation a diminué de 37 % en 5 ans. Les six fermes sélectionnées seront accompagnées pendant trois ans. Le premier point d’étape présenté aux partenaires fin novembre a montré tout l’intérêt de ce dispositif innovant.

Lancé en début d’année, le réseau de fermes-pilotes Ecoantibio doit permettre de confronter aux réalités de terrain l’approche sanitaire préventive proposée en formation par le GDS 31 depuis trois ans. Christian Déqué,  président du GDS31, se plaît à rappeler combien « le sanitaire en préventif est un levier important de pilotage de l’exploitation.» Le principe du dispositif est simple : six fermes sont accompagnées pendant trois ans par un binôme vétérinaire-conseiller d’élevage de la Chambre d’agriculture, et suivies sur leurs évolutions techniques, économiques et sanitaires. Et les premiers résultats du dispositif sont là : après les audits sanitaires très complets, qui mettent en lumière entre autres l’absence de références sur la quantité d’eau bue par les animaux, le GDS31 a mis en place une feuille de route pratique pour chaque élevage. Les différentes actions recommandées ont été  discutées, hiérarchisées, puis validées.

Les pratiques n’ont pas évolué au rythme des exploitations

Les premières actions correctrices portent sur le rééquilibrage de la ration, la mise en place d’un suivi rapproché autour du vêlage et des veaux, l’amélioration de l’accès à l’eau pour les animaux (nouveaux abreuvoirs par  exemple), le suivi de la qualité des colostrums par les éleveurs et la mise à la terre de la salle de traite (afin de diminuer les courants parasites pour les animaux).

Auteur de l’article : Marie-Laure Chabalier