Procès de Toulouse : ils n’ont rien à se reprocher !

Publié le 31 janvier 2013

La Confédération Paysanne et la Coordination Rurale (CR) de Haute-Garonne boivent la tasse… Les deux syndicats agricoles minoritaires accusaient Jean-François Renoux, Président de feu la Toulousaine de Céréales et Jean-Claude Labit, Président de Coopéval, de discrimination syndicale, ainsi que les associations spécialisées AGPB, AGPM et FOP, de  recel de discrimination syndicale, au sujet des cotisations professionnelles prélevées aux céréaliers.

Pas de doute possible

Le Tribunal correctionnel de Toulouse «  a considéré de manière catégorique, que contrairement à ce qu’affirmait la Confédération Paysanne, les faits ne constituent aucune discrimination syndicale et a fortiori son recel, ni toute autre infraction ». La justice a tranché. La Conf’ et l’OPG, satellite de la CR, ont été déboutées de l’ensemble de leurs requêtes. Ces deux structures, qui ont fait de ce procès leur cheval de bataille aux élections à la Chambre d’Agriculture, n’ont plus qu’à trouver un VRAI projet, digne des agriculteurs de notre département.

En attendant, par l’acharnement de la Conf’ à vouloir salir coûte que coûte la FNSEA en cette période d’élections à la Chambre d’Agriculture, deux hommes ont été poursuivis au pénal et considérés comme des voleurs par une large part des médias. Ils n’avaient pourtant rien à faire sur le banc des accusés. Jean-François Renoux et Jean-Claude Labit ont vécu dans l’angoisse pendant des mois, pour que la Conf’ et la CR puissent se faire mousser auprès du grand public.

L’écho des médias

Que ne les a-t-on pas entendus claironner dans les médias, en novembre dernier, après les réquisitions du Procureur. « 100.000 € d’amende pour chaque Association Spécialisée ! 3.000 pour chaque Président de Coopérative ! On vous l’avait dit, c’est la condamnation d’un système mafieux ! etc, etc. » À les entendre, l’affaire était pliée. Désolé, les gars… Pour le Tribunal, comme pour la FDSEA 31 qui le répétait depuis le début, il n’y a pas l’ombre d’une infraction. Rien. Que dalle. Nada. Vous pouvez remballer vos tracts anonymes et vos musiciens de rue qui faisaient la claque en novembre dernier, devant le Tribunal, pour quelques journalistes complaisants. D’ailleurs, où étaient-ils lors du verdict final ?

Et pourtant, malgré la fin de non-recevoir que vous a adressé le Tribunal, vous osez encore dire dans la presse que vous songez à faire appel ? Ça ne sera que la 3ème fois… Allez-y les amis, faites-vous plaisir. Continuez à dilapider l’argent du contribuable dans des procès aussi coûteux que mesquins. Continuez à traîner dans la boue ceux qui œuvrent pour faire avancer l’agriculture. Continuez à faire passer les agriculteurs pour des moutons incapables de discernement. Bref, continuez à faire ce que vous faites si bien depuis si longtemps : brasser du vent et occuper la scène médiatique pour essayer de masquer votre inexistence sur le terrain.

Continuez et pendant ce temps-là, nous aussi nous continuerons à construire l’agriculture de demain. Avec les coopératives dont vos adhérents font aussi partie. Et avec les Instituts Techniques dont vous voulez saborder les sources de financement, mais des conseils desquels vous bénéficiez, comme tous les autres agriculteurs.

Voir plus loin…

Il est à présent nécessaire de remettre les choses à plat. Ces trois associations spécialisées travaillent d’arrache-pied depuis les années 30 pour soutenir les producteurs de grains français. Grâce à ces cotisations, les céréaliers français sont accompagnés techniquement et défendus réglementairement face aux monstres administratifs et pseudo-environnementalistes.

Amis céréaliers, pour permettre à ces structures de continuer leur travail, en toute transparence, cotisez ! Ne vous laissez pas berner par les sirènes des jaloux, des marginaux et des « rien-à-voir avec l’agriculture ». Vous connaissez le travail et l’implication de l’AGPB, l’AGPM et la FOP, par le biais d’Arvalis, de France Export,… Alors, pour que ces structures restent fortes et continuent leur travail, ne cessez pas de cotiser. Il faut les financer.

Communiqué FDSEA31

Auteur de l’article : Sébastien Garcia